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Santé
Rhume : pas de décongestionnant pour les enfants
Lundi 19 novembre 2018
La saison des rhumes est bien là, et de nombreux enfants vont être touchés. Pour lutter contre les nez bouchés, des médecins australiens déconseillent l'usage des décongestionnants pour les moins de 12 ans. Selon eux, non seulement leur efficacité n'est pas prouvée, mais en plus, ils exposent à des effets secondaires graves. De la patience ! Voilà le conseil que dispensent aux parents des chercheurs de l'Université du Queensland. Rappelant que le rhume guérit spontanément entre 7 à 10 jours, ces scientifiques indiquent que les décongestionnants sous forme de vaporisateur nasal ou les médicaments contenant des antihistaminiques ne doivent pas être administrés aux enfants de moins de 6 ans. Privilégier les solutions naturelles Quant aux 6-12 ans, ils appellent à rester prudent. « Il n'existe aucune preuve que ces traitements soulagent les symptômes nasaux », explique le Pr Mieke van Driel, principal auteur de ce travail. « Mais ils peuvent causer des effets indésirables tels que la somnolence ou des troubles gastro-intestinaux. Chez les enfants de moins de 2 ans, ils sont associés à des convulsions, à une fréquence cardiaque plus rapide et peuvent même conduire au décès. » Selon les chercheurs, les médecins devraient plutôt rassurer les jeunes patients et leurs parents. Et si ces derniers sont préoccupés par le confort respiratoire de leur enfant, un nettoyage nasal avec une solution saline ou du sérum physiologique devrait les aider. Source : BMJ, 10 octobre 2018
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Santé
Cancer du sein : relancer le dépistage !
Lundi 19 novembre 2018
La participation des femmes au dépistage organisé du cancer du sein ne cesse de diminuer après une phase de stagnation. Le taux s'établissait à 53% en 2011 et ne dépasse plus les 50% aujourd'hui. Comment redonner confiance ? Est-il envisageable de mettre en place un dépistage plus individualisé ? Les réponses du Dr Brigitte Séradour, radiologue et experte sur le dépistage à la Société française de sénologie et de pathologie mammaire (SFSPM). « La France n'a jamais été une bonne élève en matière de prévention et donc de participation au programme organisé du dépistage du cancer du sein », souligne d'emblée le Dr Brigitte Séradour. « Nous étions parvenus à un taux de 53% en 2011. Or nous constatons depuis une stagnation, puis une baisse depuis quelques années. Aujourd'hui, ce taux s'établit à 49,9%. » Comment expliquer cette chute de participation ? Pour Brigitte Séradour, cette désaffection s'explique en partie par « une défiance majeure à l'égard des politiques de prévention en France. Vous retrouvez les mêmes craintes autour de la vaccination contre la grippe ou contre les HPV. Tout ce qui vient d'en haut est sujet à la critique, à la méfiance ». Elle met aussi en avant la force des anti-politiques de santé publique sur les réseaux sociaux. « Or nous n'avons pas su nous adapter aux multiples rumeurs et critiques. La communication aujourd'hui n'est pas suffisante pour encourager les femmes qui sont dans le doute. On entend parler que des inconvénients du dépistage : l'irradiation, les sur-diagnostics... » Vers une individualisation du dépistage ? Pour notre spécialiste, faire changer les mentalités ressemble à un chemin de croix. Elle n'en reste pas moins optimiste et recommande d'insister sur le fait que le programme de dépistage « est sécurisé en terme de qualité et de suivi. Nous savons ce que devient chaque femme. Il y a un réel suivi sur plus de 2 millions de personnes chaque année. » Par ailleurs de nouvelles réflexions sur le dépistage pourraient aboutir à l'avenir à une nouvelle organisation. « Un projet de recherche européen va être lancé avant la fin de l'année. Il visera à individualiser le dépistage. Autrement dit, en fonction des facteurs de risque de chaque femme, il pourra être proposé une mammographie tous les 4 ans, tous les 2 ans ou encore un suivi renforcé ». Il faudra tout de même attendre les résultats de cette étude qui ne seront disponibles que dans 8 ans ! Source : Interview du Dr Brigitte Séradour, octobre 2018
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