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Colloque « Big bang de la "PSC" » : le point sur les impacts à venir dans la fonction publique

Jeudi 13 janvier 2022

Le 15 décembre dernier, Elisabeth Chabot présidente de la MMJ participait au colloque organisé par la Mutualité Fonction Publique. Les débats mettaient en perspective les différents impacts que pourraient avoir la réforme de la PSC dans la fonction publique.

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La réforme de la protection sociale complémentaire, qui instaure la participation obligatoire des employeurs publics au financement de la complémentaire des agents publics, constitue une avancée sociale. Mais, si ce principe de participation obligatoire de l’employeur semble positif pour les agents, les modalités de la réforme, dont le cadre a été fixé dans un accord de méthode signé par les organisations syndicales soulèvent encore de nombreuses inquiétudes. Des enjeux mis en débats et en perspective à l'occasion du colloque proposé le 15 décembre dernier, par la Mutualité Fonction Publique.

Elisabeth Chabot a ainsi pu défendre sa vision lors d’une table ronde animée avec Matthias Savignac, président du groupe MGEN, Benoît Teste, secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) et Thierry Iva, secrétaire fédéral de la Fédération générale des fonctionnaires Force Ouvrière (FGF-FO).


« La PSC est une avancée sociale, c’est incontestable, mais il reste de nombreux inquiétudes telles que la liberté de choix, la solidarité intergénérationnelle, la pluralité des offres ou encore la qualité des garanties. Dans les mutuelles de la fonction publique, la solidarité intergénérationnelle a été un élément régulateur dans la prise en charge des dépenses de santé. La réforme nous amènera à avoir un socle de base qui sera une régression des droits offerts aux fonctionnaires par les mutuelles.

D’autre part, à partir du moment où le système ne sera plus structuré à partir de la rémunération des agents, il y aura une offre de base, puis un système de surcomplémentaires pour ceux qui auront les moyens. Le pouvoir d’achat ne progressera pas ! Avec une seule cotisation nous protégeons la santé, la prévoyance et la dépendance de nos adhérents avec une forte approche affinitaire qui permet une protection complète à chaque instant de la vie. »

Eric Chenut, président de la Mutualité française a également défendu le modèle mutualiste et son mécanisme de solidarité lors de ces débats : « Je veux souligner le lien affinitaire construit entre les mutuelles et les employeurs publics pour co-construire les dispositifs de prévention et l’action sociale – il faut préserver ces dispositifs finement ciselés au fil des années... »

Lire l'interview de E.Chenut sur la réforme PSC

 


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